Quand les fondatrices de Pampa Paris nous racontent leur histoire
Ces derniers mois, peu importe les endroits où je me suis rendue (événement presse, visite de showroom, chez une amie), j’avais toujours l’agréable surprise de découvrir des bouquets imaginés et créés par la team Pampa Paris (sans parler du fait que leurs bouquets sont absolument partout sur Instagram !). Au-delà du fait que je sois complètement fan de cette marque fraîche, moderne et pétillante, j’ai eu le privilège d’entendre en 2017, Noélie & Emmanuelle, les fondatrices de cette très belle marque, lors d’une conférence et j’ai tout simplement adoré leur histoire ! Il s’agit d’une magnifique success story comme on les aime : pas de grosse levée de fonds au lancement, un petit prêt pour acheter une Kangoo histoire d’aller chercher les fleurs à Rungis, une création de site Internet réalisée par les fondatrices, moins de 7 000 € de publicité payante en 18 mois contrairement à 10 000 € par mois pour certaines grosses boîtes en bref, Noélie & Emmanuelle ont réussi à créer un produit qui plaît et qui rencontre un franc succès en peu de temps et en partant de pas grand-chose finalement : beaucoup d’huile de coude et une vraie passion pour les fleurs.
Ça a été un pur plaisir de les recevoir et d’entendre pour ma part, de nouveau leur histoire. Au-delà du partage de leur histoire qui est vraiment inspirante, Noélie et Emmanuelle nous ont vraiment donné ce que j’aime appeler du pratico-pratique, c’est-à-dire des noms d’organismes à contacter/visiter, des astuces concrètes et de précieuses informations que l’on peut toutes appliquer dès à présent. Mesdames, à vos stylos, car ces fondatrices avaient plein de choses à nous dire ! Publicité & visibilité. « Nous avons fait très peu de publicité payante. 6900 € de dépenses dans la pub en 18 mois au lieu de 10 000 € par mois comme certains ! » « Ce qui a marché pour nous, c’est sans aucun doute Instagram. Instagram est un super vecteur pour un produit visuel comme le nôtre. » « Si vous voulez acquérir de la visibilité, testez les jeux concours, les partenariats et les envois de produits aux influenceurs. » La concurrence. « La concurrence ne nous dérange pas, c’est excitant d’avoir un repère et de pouvoir se comparer. Ça ne nous fait pas plus peur que ça, on arrive en complément finalement et en plus, on ne leur pique pas de clients, parce que nous n’avons pas la même cible et nos produits n’ont pas le même usage. Quand on s’est lancé, 3-4 produits se sont lancés, mais chacun a réussi à avoir son propre positionnement, le style fait vraiment la différence et on s’adresse à un marché qui n’était pas adressé. Bien sûr que l’on voit la concurrence, mais on reste focus, on ne peut rien faire de toute façon et nous n’avons pas la prétention de dire que certains projets nous ont piqués nos idées. Nous adorons accorder le bénéfice du doute aux "copieurs". » « Il y a tellement de moyens de vous démarquer : la com’, la façon dont vous packagez votre produit ou service, comment vous le brandez, le design de votre site, la personnalisation de votre produit ou de votre service en fonction des fêtes (St Valentin, Fête des Mères, etc.) le but étant d’aller dans les clichés et de leur apporter un twist. » L'association. « Je ne me serais jamais lancée seule, j’aurais tenu trois semaines. » - Noélie « S’associer a un gros avantage, on s’équilibre beaucoup et on se soutient énormément, si nous n’avions pas été deux, ça aurait été très compliqué. Quand l’une lâche un peu, l’autre est là pour prendre le relais. » « Avant de nous associer, on a fait plusieurs rendez-vous pour voir si on allait dans la même direction. On a fait des ateliers de vision, des portraits chinois et on s’est très vite rendu compte qu’on était très complémentaire. » « Pour qu’une association dure, il faut trouver dès le départ des moyens de communiquer. Nous par exemple, on communique beaucoup par écrit et on crève l’abcès très vite pour ne pas que les choses s’enveniment. » Les pivots. « Il y a beaucoup de choses que l’on a testé. Par exemple, on s’est dit « les plantes, c’est facile, on peut le faire ! » et pour tout vous dire, on n'a pas du tout la main verte et à transporter, c’est la galère ! Aussi, au début du projet, on voulait livrer tous nos bouquets uniquement à vélo, puis aujourd’hui, la demande grandit donc on envisage de passer par Chronopost avec bien sûr un emballage spécial où les fleurs restent fraîches. On teste, on voit, si ça fonctionne, tant mieux, si ça ne prend pas, on laisse tomber. C’est le test & learn. » Les collaborations. « On nous contacte pas mal pour des collaborations, mais on ne dit pas souvent oui. On veut toujours qu’il y ait des affinités et une cohérence de marque pour ne pas qu’on sème la confusion chez nos clients. On a choisi de ne pas faire beaucoup de collaborations pour ne pas qu’on se noie. » « On vous conseille de mettre en avant vos collaborations dans vos Stories plutôt que de les publier dans votre feed Instagram. Imaginez si nous faisons une collaboration avec les soupes Royco, publier leurs photos sèmerait complètement le doute :-), voila pourquoi on ne publie pas les produits d’autres marques dans notre feed, ce qui nous permet de garder une cohérence dans notre branding. » « Certes, qui dit collaborations dit gratuités, mais il faut que cela vous apporte un intérêt, car ça vous fait bosser en plus. » « N’ayez pas peur de dire non, il ne faut pas vouloir être partout en même temps. » Le recrutement. « C’est dur de recruter. Partager son projet, c’est difficile, mais nécessaire pour le développement de la boîte. » « Fiez-vous toujours à votre feeling lors du recrutement. Si ce n’est pas la bonne personne, vous le sentirez au premier contact. » « Au début, on a eu pas mal d’auto-entrepreneurs, ce qui est un bon moyen de tester le travail de ces personnes sur un temps et si ça matche, vous pourrez les embaucher par la suite. » « Pour avoir une équipe qui se sent bien dans votre boîte, il n’y a pas photo, il faut bien les payer, c’est important, et aussi, il est important de les embarquer dans l’aventure, ça leur donne envie de rester et de vous soutenir. » Les levées de fonds. « La levée de fonds n’a pas été immédiate pour nous : on s’est lancé avec 2 500 € chacune grâce à un prêt puis on a fait du Love Money. Trois mois plus tard, on a fait un prêt de 10 000 € à la banque pour avoir notre Kangoo. Pour nos locaux, un pote nous a prêté un appart donc pas de caution. En ce qui concerne notre site, notre logo, nos photos, si ce n’était pas fait par nous, on faisait des échanges de services. C’est seulement après avoir établi la boîte que nous avons fait une levée de fonds pour pouvoir embaucher. » « Si vous souhaitez faire rentrer un investisseur, assurez-vous qu’il vous apporte autre chose que de l’argent. » « Dans le monde de l’investissement, il y a quand même un langage, cherchez donc des personnes qui l’ont déjà fait pour ne pas être totalement perdue devant les investisseurs. Même si vous n’êtes pas encore prête pour faire une levée de fonds, aller voir les fonds (Daphni ou encore Kima) par curiosité et regardez ce qu’ils demandent. » « Lorsque vous faites un business plan, faites une bonne présentation de la team, c’est très important et très regardé par les investisseurs. Le fit humain joue beaucoup. » « On a bossé avec Angel Square : ils vous mettent en contact avec les bons Business Angels contre une commission, ça vous fait vraiment gagner beaucoup de temps. » « N’hésitez pas à visiter le site de The Family, ils ont plein de contenus qui peuvent vous aider sur les levées de fonds. » Je vous l’avais dit, un tas d’informations capitales d’une grande utilité pour chacune d’entre nous !
Pour moi, les événements Entreprenher ont toujours été plus qu’un simple moment pour échanger des cartes de visite, il s’agit d’un moment permettant à nos convives de se détendre, de souffler un peu et de découvrir nos lieux coup de coeur et des marques que l’on adore. Ce qui nous tient à coeur, c’est qu’en s’octroyant une pause loin de leurs ordinateurs, elles puissent vivre une belle expérience et cela a été possible grâce à Pampa Paris, of course, mais également grâce à nos trois superbes partenaires.
Un immense MERCI à Anne-Laure, des Éditions Marabout de nous avoir offert un livre de FO-LIE « Tu vas tout déchirer » de Jen Sincero, merci à La Mère Mimosa pour leurs snacks qui sont à tomber (Maud, la fondatrice, est un amour, merci à elle), sans oublier les sacrées entrepreneurs Lisa & Hannah, les fondatrices de Beaurow qui nous ont accueillies comme des princesses au sein de leur magnifique lieu où nous étions entourées de superbes robes (j’ai d’ailleurs trouvé la robe de mes rêves pour le mariage de ma soeur, je vous invite à visiter leur site, les prix de location sont hallucinants !).
À peine un événement terminé, nous repartons pour de nouvelles aventures. Nous aurons le plaisir de vous retrouver dans moins de deux semaines dans un lieu cocooning comme on les aime, le superbe showroom de l’Atelier Folklore, en compagnie de deux entrepreneurs dont nous sommes fan : Jennifer et Isabelle, la belle team qui se cache derrière Jolimoi. Plus de la moitié des places ont déjà été réservées en à peine 48 heures, je vous invite donc à réserver votre place de ce pas via ce lien si vous souhaitez vous joindre à nous pour le dernier événement avant la rentrée. Au plaisir de vous retrouver à cette belle occasion.